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Le grand saut

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. [René Char]

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Vendredi (13/05/05)

Lundi je ne travaille pas

Bin ouais, dans ma boite, lundi on déménage (enfin, chacun change juste de bureaux, je vous passe les détails sur la taille des bureaux et leur exposition au soleil mais cela en a occupé quelques uns !) et du coup, je vais pas pouvoir travailler.
je pourrai ainsi exprimer toute ma solidarité.... avec les grèvistes

Ecrit par flanby, à 10:07 dans la rubrique "Jour après jour".

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Lundi (25/04/05)

Entre bonheur et désolation

Juin 2004. C’est un de nos premiers matins à Montréal.

Fatigué par le décalage horaire, je contemple la scène. Le soleil entre difficilement mais avec insistance dans la pièce en rasant le sol et traversant l’espace du sombre appartement. L. lit sur le canapé. Notre fille s’affaire et s’invente un monde avec ses poupées. Elle sourit.

Nous découvrons les disques de l’endroit (nous avons échangé notre appartement avec un couple québécois pour un mois) et écoutons le Clandestino de Manu Chao.

Le moment est radieux et plein comme un œuf.

Le disque de Manu Chao est à la fois estival et triste. Il me rappelle ma sœur et nos étés passés à Toulouse. Dans quelques jours, cela fera un an, qu’elle est morte.

Alors, je ressens que ce moment trouvera sa fin avec ma mort, avec celle de L. et de notre fille. Les larmes me montent aux yeux, entre bonheur et désolation.

Puis, parmi les livres de la maison, je parcours un entretien de Pierre Desproges. Je le savais obsédé par la mort, je le découvre tyrannisé par elle. Au point de l’empêcher de vivre. Il dit y penser sans arrêt, toutes les demi-heures !

Puis encore un peu plus tard, dans un livre de Jean-Bertrand Pontalis (Fenêtres), je lis à propos d’un de ses amis, « ce né désenchanté peut s’enchanter d’un rien ».

Rêveur, je rapproche ces réflexions et sentiments et me dis que ce moment est peut-être beau parce qu’il doit prendre fin et qu’avec cette contrainte nous touchons à une forme d’absolu. Nous pouvons vivre, là, chacun, une plénitude facilement accessible, éloignée d’une béatitude soit simpliste lorsqu’elle confine au panthéisme new age, soit bien difficile à atteindre par le détachement qu’elle impose (jusqu’au stoïcisme).

Ecrit par flanby, à 16:48 dans la rubrique "Jour après jour".

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Mercredi (20/04/05)

Sondage littéraire

A mon tour de m'y coller, je réponds aux questions de Zélia :
  1. Combien lisez-vous de livres par an ?

C’est toujours difficile à estimer. Ce dont je suis certain c’est que j’en lis moins que je ne le souhaiterais ! Autre certitude, je lis tous les jours

  1. Quel est le dernier livre que vous ayez acheté ?

Le mouvement perpétuel d’Augusto Monterroso.

  1. Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Je suis en train de lire une suite française d’ Irène Némirovsky. C’est une bonne surprise (c’était un cadeau de noël), une subtile chronique de l’exode de juin 40. Je lis en même temps, le souci contemporain de Chantal Delsol, (car je lis toujours plusieurs livres en même temps et pas que des romans !), à propos de la crise traversée aujourd’hui par le monde occidental et que nous pourrions tenter de synthétiser en un mot : désenchantement. Une vraie réussite.

4. Listez 5 livres qui comptent beaucoup pour vous ou que vous avez particulièrement appréciés.

Evidemment ce n’est pas simple, mais bon en même temps c’est pas Yalta non plus alors voici ma liste (plutôt dans l’ordre de découverte)

1 – J’irai cracher sur vos tombes, de Boris Vian, pour la liberté de ton, la rébellion, la découverte du sexe dans la littérature et l’humour (encore plus perceptible dans Elles se rendent pas compte)

2 – Lolita, de Vladimir Nabokov, pour la provocation, le style !, la fatalité de la passion et l’irrésistible drôlerie d’Humbert Humbert.

3 – Les Champs d’honneur, de Jean Rouaud, pour la construction et la très délicate sensibilité du propos. A l’époque il m’avait réconcilié avec la littérature française contemporaine. Depuis c’est redevenu compliqué !

4- Aurélien, d’Aragon, pour le mélange entre la passion amoureuse et le propos politique, pour la justesse de l’analyse des rapports sociaux et le Paris d’avant guerre

5 – Don Quichotte, de Cervantès, pour le génie, terme utilisé trop souvent et ici évident !

Je triche un peu, en parlant de génie, immédiatement me revient ma récente claque à la lecture d’une saison en enfer d’Arthur Rimbaud, alors je l’ajoute à la liste

Ca commence comme ça…

Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient. Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée.


5. A qui allez-vous passer le relais (3 blogs) et pourquoi ?

ah je suis encore jeune dans les parages, pour l’heure je n’en vois que deux

Joumana et Etoile Filante

Pour la sincérité, l’émotion, l’humour

et c’est déjà beaucoup !

;-)

Ecrit par flanby, à 12:28 dans la rubrique "Jour après jour".

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Jeudi (14/04/05)

Ahhhhhhhhhhhhhhh

J'ai fait un peu de ménage (sur mon joueb, j'entends), ça fait du bien. Je ne maîtrise encore pas tout mais je trouve ça chouette, on peut s'y faire son petit espace intime en ligne, c'est pas mal. On a plein de voisins qu'on ne connaît pas (comme dans la vraie vie) mais qu'on apprend à connaître au fil des mots (et sans vouloir faire de jeux avec eux dignes de l'almanach Vermot(s) (!!), au fil des maux).

Ecrit par flanby, à 18:38 dans la rubrique "Jour après jour".

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Mardi (05/04/05)

Foule sentimentale

Ainsi nous serions quelques uns, en nombre mais tous un peu perdus, à nous servir de l'écriture pour nous tenir à distance de ce monde. Pour indiquer par là que nous ne sommes pas dupes mais que nous n'avons pas trouvé d'autre solution. Qu'il faut vivre avec.

Ecrit par flanby, à 16:00 dans la rubrique "Jour après jour".

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Lundi (04/04/05)

heureux comme avec une femme

En fait decourtes jupes, j'ai surtout vu des bermudas sur des jambes bien poilues de papa

Ecrit par flanby, à 11:06 dans la rubrique "Jour après jour" - Mise à jour : Mardi 5 Avril 2005, 10:12.

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Vendredi (01/04/05)

C'est vendredi et je voudrais bien qu'on m'aime

Oui c'est vendredi et une euphorie, enjolivée par des rayons de soleil naissants puis insistants, me pousse à profiter de ce nouvel espace, pour m'épancher - publiquement (oui, navré ça m'obsède) mais courtement car, déjà le week end commence.

Ecrit par flanby, à 17:58 dans la rubrique "Jour après jour".

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Jeudi (31/03/05)

Bon bin voilà

C'est parti.
C'est très curieux comme impression. Ce doit d'ailleurs être une première dans l'histoire de la littérature : des journaux intimes mais immédiatement publics.

Ecrit par flanby, à 17:30 dans la rubrique "Jour après jour".

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