Futiles conversations
Une constatation
s'impose à moi et m'afflige : c'est incroyable comme je manque
d'interlocuteurs. Le terme n'est pas beau mais c'est le seul qui me vienne à
l'esprit immédiatement. Je pense à ça en constatant que j'ai TOUJOURS envie de
répondre à l'auteur d'un article quand celui ci m'intéresse.
De plus je me retrouve souvent seul face à mes centres d'intérêts et mes sujets
de préoccupation. C’est encore plus évident au sein de l’entreprise…
Je n’arrive pas à
m’intéresser à ces conversations quotidiennes qui animent les cafétérias. Si on
me parle de la mort du pape, j’embraye immédiatement sur la perte de vitesse de
l’église catholique et l’apparition du bricolage spirituel auquel on assiste
aujourd’hui. Et pas du fait que la papamobile est désormais à vendre à un prix
intéressant.
En bref je suis consterné par la futilité permanente de mes contemporains (pax exemple, les conversations sur le Bachelor m'échappent complétement) et là je ne suis pas dans le jugement, je suis dans la constatation de mon décalage confinant parfois à l'isolement.
Ecrit par flanby, le Mercredi 13 Avril 2005, 15:49 dans la rubrique "Dans le miroir".